Le Carême!
Le carême est une période de jeûne de quarante jours (pour certaines religions et coutumes, c'est cinquante jours) que l'Église a instituée en référence aux quarante jours de jeûne effectués par Jésus-Christ dans le désert.
Il ne s'agit pas de quarante jours consécutifs, comme on peut le constater en comparant la distance entre le mercredi des cendres et la veille de Pâques, mais de quarante jours ouvrables : le jeûne ne s'observe en effet pas le dimanche, la modération restant cependant conseillée ce jour-là. Voir l'article Religion et alimentation.
L’Église orthodoxe connaît deux carêmes : le carême de Noël, du 15 novembre au 24 décembre (nommé chez les catholiques Avent ou Petit Carême), et le Grand Carême du Lundi pur au vendredi précédant le samedi de Lazare et le dimanche des Rameaux.
L’Église catholique romaine appelle simplement Carême la période de préparation à la fête de Pâques qui est, dans le calendrier chrétien, la plus grande fête de l'année : elle commémore et célèbre la résurrection du Christ. Les catholiques comptent un peu différemment des orthodoxes les quarante jours, du mercredi des Cendres au samedi saint inclus, car les dimanches ne sont pas comptés dans le temps de carême. Aux XVIIe et XVIIIe siècles pour l'Église catholique, le Grand Carême désigne les sermons extraordinaires du dimanche et des jours de la semaine, le Petit Carême ne comprenant que les instructions du dimanche.
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Origines et histoire[modifier]
Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie « quarantième ». Il s'agit d'une référence au jour de Pâques, qui termine le carême. On appelle aussi le carême la Sainte Quarantaine. La durée de quarante jours commémore à la fois les quarante jours et quarante nuits du jeûne de Moïse avant la remise des Tables de la Loi et les quarante jours de la tentation du Christ dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique, lors desquels il fut tenté par Satan, d'après les Évangiles synoptiques.
La pratique du carême remonte au IVe siècle. Les jours qui ont précédé la pâque et la mort de Jésus, ni Jésus ni ses disciples n'ont jeûné. Les récits des Évangiles indiquent qu’à Béthanie, seulement quelques jours avant sa mort, ses disciples et lui se sont rendus chez des gens, où ils ont pris des repas. Jésus a en outre mangé le repas de la Pâque la nuit précédant sa mort. — Matthieu 26:6, 7 ; Luc 22:15 ; Jean 12:2. C'est durant le concile de Laodicée (348? - 381?) que fut prescrite la xérophagie, c'est-à-dire l'usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au carême.
Au VIIe siècle, le carême fut établi dans son calendrier actuel. À cette époque, le jeûne consistait à ne prendre qu'un repas quotidien en fin de journée et à s'abstenir de toute nourriture les jours du Vendredi et du Samedi saints.
Une justification de l'intérêt du carême est de considérer qu'il donnait aux populations de l'époque une bonne raison d'endurer les derniers mois de l'hiver, où les réserves en nourriture étaient au plus bas. La privation collective permettait d'atteindre le printemps sans passer par une famine.
Dans le rite latin, les trois dimanches précédant le carême — la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime — étaient eux-mêmes inclus dans la préparation de Pâques. Cependant, les prescriptions de jeûne se relâchèrent très vite et, dès le XIIIe siècle, le repas de midi était autorisé et complété d'une collation le soir.
Une présentation plus complexe des origines et de l'histoire du carême se trouve sur la page Année liturgique du rite de Jérusalem.
Rites actuels dans l'Église catholique[modifier]
L'Église catholique demande aux fidèles de jeûner au minimum les jours du mercredi des Cendres et du Vendredi saint. Mais la pratique réelle du jeûne est difficile à mesurer. En outre, la tradition de manger maigre — c'est-à-dire de s'abstenir de viande et de plat à base de graisse animale — le vendredi se perpétue[1]. Le début du Carême est le Mercredi des Cendres, précédé par le Mardi gras et le carnaval (du latin carnelevamen qui signifie « ôter la viande »). Les catholiques sont invités également à marquer le Carême en se privant d'une chose qu'ils aiment, pas nécessairement de la nourriture.
Carême protestant[modifier]
Les églises réformées n'imposent pas de pratiques de pénitence ou de jeûne, l'insistance porte durant cette période sur la prédication et la méditation. Si dans le luthéranisme on trouve parfois la recommandation de l'abstention de viande le Vendredi Saint, le protestantisme n'est pas directif, aucune consigne particulière n'ayant été laissée par les Apôtres.
Cette absence d'ascèse particulière, de mortification ou de repentance, provient de la sotériologie différente entre le catholicisme et les spiritualités issues de la Réforme. Pour les protestants, le salut s'obtient par la foi seule sola fide en sorte qu'il n'est pas besoin d'accomplir des œuvres de pénitence en vue d'obtenir le salut.
Isabelle Fievet, aumônière à la prison pour femmes de Rennes et épouse de Didier Fievet, pasteur de l’Église réformée, lors d'une conférences de carême sur France Culture rappelle : « Le Carême ne se vit pas en général chez les protestants pour la bonne raison que, la grâce de Dieu étant gratuite, une préparation à Pâques qui passe par des privations ou autres pratiques méritoires ne se justifie pas. C’est même inconcevable pour nous. »
Forme du Carême et rites actuels dans l'Église orthodoxe[modifier]
Selon l'un des plus importants théologiens orthodoxes, Alexandre Schmemann : « avant tout le carême est un voyage spirituel et sa destination est Pâques[2] ». L'importance et la rigueur du carême dans l'Église orthodoxe est à la mesure de l'importance qu'elle porte à la fête de Pâques[3]. C'est en effet lors de la fête de Pâques que se rassemble le plus grand nombre de fidèles dans les pays de tradition orthodoxe ; c'est parfois, bien plus qu'à Noël (contrairement aux pays occidentaux de tradition catholique), le seul jour de fête où viennent même ceux qui ne pratiquent pas habituellement.
Carême-Prenant et Mi-Carême
Article détaillé : Mardi Gras.
Les quelques jours qui précèdent le carême sont fêtés par des carnavals dans certaines traditions. Ces carnavals trouvent leur origine dans des célébrations païennes et sont perçus comme la dernière occasion de faire bombance avant la période de jeûne. Ils peuvent s'étaler sur une période de plusieurs jours, qu'on appelait Carême-Prenant, mais le mardi de Carême-Prenant, c'est-à-dire le Mardi Gras, est en général le jour où le carnaval bat son plein.
La Mi-Carême est fêtée le jeudi de la troisième semaine entière des quarante jours de pénitence.
Le sens chrétien de l'Epiphanie!
L'Épiphanie désigne aujourd'hui une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et recevant la visite et l'hommage des Rois mages. Elle a lieu le 6 janvier [1]. En France et en Belgique, puisque ce jour n'est pas férié, elle est célébrée le deuxième dimanche suivant Noël.
La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
- A l'origine et jusqu'à la fin du IVe siècle, L'Epiphanie est la grande et unique fête chrétienne de la «manifestation du Christ dans le monde»
(manifestation exprimée outre la venue des Mages par une suite de différents épisodes: la Nativité, la voix du Père et la présence d'une colombe lors du Baptême sur le Jourdain, le miracle de Cana, etc.) - Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques qui peuvent varier selon les confessions et les cultures.
- Depuis le XIXe siècle on l'appelle aussi le Jour des Rois en référence directe à la venue et à l'adoration des Rois mages[2].
Le sens chrétien de l'Epiphanie[
voir définition sur le site[de la conférence des Evêques de France].
L'Épiphanie chrétienne célébre ainsi que le rapportent l'évangile et la Tradition :
- la manifestation publique du Fils de Dieu incarné (Jésus) au monde, non pas comme dans la mythologie grecque à partir d'une révélation extérieure à l'humanité et faite sous les apparences de l'humanité, mais sous la forme d'un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David)
- le messie, qui -après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers)- prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu'elle est symbolisée par des mages , que l'on dit être rois ou savants, de toutes races (l'un est noir ) et venus de pays lointains (situés à l'Est de l'Orient). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.
Dans l'Église latine[modifier]
Cette fête célèbre la visite et l'adoration de l'enfant Jésus par les «mages», relatée dans l'Évangile selon Matthieu. Bien que la Bible ne donne pas leur nombre et ne parle que de «savants venus d'Orient», la Tradition a fait qu'ils sont habituellement appelés les trois Rois mages et sont nommés respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar.
Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal. Il s'agit de permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié. Ainsi, en France et en Belgique, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël. En Espagne, où la célébration de l'Épiphanie est particulièrement importante, le jour est férié.
Dans les Églises byzantines[modifier]
La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son Créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la Divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils).
Dans certains pays de tradition byzantine, en particulier en Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie et en Russie, une croix est lancée par l'évêque dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'appelle généralement Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 5 janvier.
À Jérusalem, à l'Athos, en Russie, en Serbie et en Géorgie, la fête est célébrée le 6 janvier selon le calendrier julien qui coïncide actuellement avec le 19 janvier du calendrier grégorien.
Dans l'Église arménienne[modifier]
La fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.
Cela correspond aussi aux anciennes traditions des premières églises chrétiennes (antérieures à la conversion de l’Empire romain) et même aux traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain correspond donc à cette présentation du Fils au Père, c’est aussi l’acte de la soumission de Jésus à la volonté divine et c’est aussi la date où le Père se révèle à lui. La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du « Christ sauveur » et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance.
Les religions ont été créees par l'homme, a des fins humaines.
Les religions ont été créees par l'homme, a des fins humaines.
En revanche, Dieu est en chacun de nous, dans notre coeur, il vit en nous et nous lie aux autres et tout ce qui est. Pour ce rapprocher de lui, nous devons nous rapprocher des autres et de tout ce qui vit puisqu'il est partout, dans un sourire, un chant d'oiseau, un rayon de soleil...
Belle journée à tous.
Cécile.
Pour le Nouvel Ordre Mondial, la disparition de l' église catholique est un impératif!
"C’est pourquoi le nombre de fidèles et de hautes autorités préparés pour la bataille importe peu. Ce que nous savons c’est que nous finirons par gagner, car le triomphe est promis"
Cette phrase doit nous donner la force d' affronter cette période avec espoir, amour et détermination!
Dieu nous aidera, il est dans notre coeur !
Sylvain
Le prêtre et médecin argentin Juan Claudio Sanahuja...Ce prêtre est devenu un spécialiste de l’ONU (dans le sens d’observateur de l’ONU). Il a évoqué récemment le sujet avec le journaliste Luis Losada Pescador de l’hebdomadaire catholique espagnol Alba:
"« Le Nouvel Ordre Mondial recherche la disparition de l’Église Catholique » dit un spécialiste de l’ONU, qui étudie depuis des années ce qu’on appelle le Nouvel Ordre Mondial (NOM), et l’intention que poursuivent les agences de l’Organisation des Nations Unies de chambouler l’ordre naturel. "
" Une persécution de l’Église Catholique ou des derniers de ceux qui resteront fidèles à la doctrine de l’Église. Pour le Nouvel Ordre, la disparition de l’Église Catholique est un impératif."
"Humainement je crois qu’une grande partie de l’Église n’est pas prête pour cette bataille. Mais l’Église est avant tout l’Épouse du Christ, et une réalité surnaturelle. C’est pourquoi le nombre de fidèles et de hautes autorités préparés pour la bataille importe peu. Ce que nous savons c’est que nous finirons par gagner, car le triomphe est promis"
Saintes Paroles de Jesus Christ!
source: http://ralph.le.gall.free.fr/paroles.htm
Un essai sur notre époque!
Donc Gerges Soros qui est un acteurs important , nous a donc répondu aux conditions nécessaires pour une possible instauration du Nom.
Veillez!
Des écrits de la Première Alliance : « Sur tes remparts, Jérusalem, j’ai posté des veilleurs, de jour et de nuit, jamais, ils ne se tairont » (Es 62,6)
Au cœur des exhortations de Jésus, Veillez et priez ! Pourquoi nous répète-t-il, avec tant d’insistance, cette exigence-là ?
« Ce que je vous dis là, je vous le dis à tous : veillez ! » (Mc 13, 37)
• pour prier et méditer :
Le psalmiste se lève pour veiller : « Je devance les veilles et j’ouvre les yeux, Pour méditer ta parole. » (Ps 119, 148)
Jésus nous en donne l’exemple : « En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. » (Lc 6,12)
Tout chrétien est invité à consacrer à la prière une partie de la nuit, fût-elle très courte, le soir après le jour, ou le matin, avant le jour.
• pour attendre :
Celui qui est venu pour nous sauver est reparti. Mais Il reviendra. Comme l’épouse qui attend le retour de l’époux et reste sans cesse attentive au bruit de sa venue, comment ne pas veiller, dans l’espérance du jour de Dieu ? Le chrétien est un homme d’attente.
« Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. » (Mt 25, 13)
« Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. » (Mc 13, 35-36)
• pour résister :
Au moment de son plus grand combat à Gethsémani, Jésus nous demande de veiller. « Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » (Mt 26,40-41). Notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera (1 P 5,9). Le chrétien est un lutteur. Il doit faire face à l’Adversaire en lui opposant la résistance de la prière, notamment dans la nuit, dont les ténèbres sont le symbole du monde périssable. « Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. » ( Mt 24, 43)
La béatitude de la vigilance est pleine de promesses. « Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir. » (Lc 12, 37)
Cela ne s’exerce pas uniquement pendant la prière nocturne. C’est moins l’absence de sommeil que la nécessité de se garder, de demeurer vigilant. La vigilance est nécessaire dans le combat spirituel, elle nous garde des mauvaises habitudes et des passions auxquelles celles-ci conduisent. Si on ne veille pas immédiatement à combattre un attachement qui semble innocent, une habitude qui paraît anodine, un acte qu’on suppose accidentel, ils deviennent des passions qu’on ne peut plus extirper de notre âme. Dorothée de Gaza au VIe s. écrit : « Je l’ai dit souvent, autre chose est de déraciner une plante qu’on arrache d’un seul coup, autre chose de déraciner un grand arbre […]. Il faut donc beaucoup de vigilance, de zèle et de crainte pour ne point tomber dans une mauvaise habitude. »
Veille et vigilance se rejoignent donc dans un même effort pour purifier le désir de l’homme et le réorienter vers Dieu à qui il est destiné.
La naissance de Jésus
Le mot nativité (du latin nativitas) signifie « naissance ». Il s'emploie pour désigner la naissance de personnalités éminentes et saintes, et, en pays chrétien, pour celle de Jésus-Christ. La naissance de sa mère, Marie, est habituellement appelée « Nativité de la Vierge Marie » (célébrée le 8 septembre), et celle de Jean-Baptiste, « Nativité de saint Jean-Baptiste » (célébrée le 24 juin).
Le mot sans majuscule désigne précisément une représentation de ces naissances : depuis le haut Moyen Âge, celles-ci, objet d'une fête liturgique, ont été le sujet de nombreuses représentations artistiques sous forme de peintures, sculptures ou vitraux.
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Le récit biblique[modifier]
Selon l'évangile de saint Luc, Joseph accompagné de son épouse Marie, qui était sur le point d'accoucher, était venu à Bethléem afin de s'y faire recenser. N'ayant pas trouvé de place à l'auberge, ils s'installèrent dans une étable, dans laquelle Jésus serait né. Marie y plaça son bébé dans une crèche (mangeoire à bestiaux). La fête du Jour de la Nativité est aussi appelée plus couramment Noël.
« En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. — Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David, appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. »
— Luc 2,1-7
La date et le lieu[modifier]
La naissance de Jésus est célébrée par les chrétiens d'Orient et d'Occident le 25 décembre. Certaines Églises orthodoxes (celles de Jérusalem, de Russie, de Serbie et le Mont-Athos) utilisent le calendrier julien : pour elles, le 25 décembre tombe actuellement le 7 janvier.
Aucun texte dans les évangiles ne précise la période de l’année où a eu lieu cet événement. C’est le pape Libère qui décide, en 354, que Noël sera fêté le 25 décembre et qui codifie les premières célébrations pour pouvoir assimiler les fêtes populaires et païennes, célébrées autour du solstice d'hiver. Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient (un sermon de saint Jean Chrysostome l’atteste) et, depuis la fin du IVe siècle, elle supplante la date antique du 6 janvier.
Seule l'Église arménienne a conservé l'usage ancien de fêter ensemble, le 6 janvier, à la fois la Nativité, l'Adoration des mages et le Baptême du Christ. Le 6 janvier, les Églises d'Orient fêtent aujourd'hui le baptême du Christ et les Occidentaux l'Adoration des mages, événements liés à l'avènement du Christ dans le monde.
La première Anno Domini est traditionnellement considérée comme l'année qui a suivi la Nativité, c'est la première année de l'ère chrétienne dans le calendrier grégorien. C'est la circoncision du Christ (fêtée le 1er janvier) qui marque le début de cette année.
Les célébrations de l'événement[modifier]
Pour les chrétiens, Noël est la fête de la Nativité, une des fêtes religieuses les plus importantes de l'année. Chaque année, au début de l'Avent (1 à 4 semaines avant Noël), les familles catholiques installent dans leur maison une crèche qui représente la scène. La crèche sera rangée après l'Épiphanie début janvier. On trouve également une crèche dans chaque église à cette époque de l'année. Les pratiquants vont soit à la veillée de Noël suivie d'une messe de minuit le 24 décembre au soir, soit à la messe du jour de Noël le 25, soit participent au deux. Dans les pays de tradition chrétienne se perpétuent depuis des siècles les chants de Noël, compositions populaires qui célèbrent, de façon idéalisée et naïve, la naissance de l'Enfant Jésus et les événements qui l'accompagnent (visite des bergers, des rois mages, etc.)
Les représentations[modifier]
Les représentations populaires de la Nativité montrent Joseph et Marie penchés sur le berceau de Jésus, entourés d'animaux de ferme (le bœuf et l'âne). L'étable où ils auraient trouvé refuge est, selon l'inspiration des artistes, soit une grotte, soit une grange, voire une interprétation architecturale (Botticelli). Des bergers et leurs moutons arrivent, alertés par des anges.
Les deux plus anciennes représentations de la Nativité qui soient connues datent du IVe siècle. La première consiste en une peinture murale ornant la chambre mortuaire d'une famille chrétienne ayant vécu aux environs de 380, découverte dans les Catacombes de saint Sébastien à Rome. L'autre mention fait référence à une scène peinte sur un sarcophage de la basilique Saint-Maximin représentant l'adoration de l'Enfant Jésus par les rois mages. Mais l'essentiel des représentations remonte en occident au Moyen Âge, tandis qu'en Orient les icônes ont très tôt représenté la Nativité. De très nombreux peintres y ont depuis trouvé leur inspiration.
Récit coranique[modifier]
Dans l'islam, Jésus est un prophète et est appelé Îsâ. Sa naissance est décrite dans la sourate 19, Maryam.
« Elle devint donc enceinte de l'enfant et se retira avec lui en un lieu éloigné. Puis, saisie par les douleurs de l'accouchement, elle s'adossa au tronc d'un palmier en s'écriant : « Plût à Dieu que je fusse morte et oubliée bien avant cet instant ! ». Une voix l'appela alors de dessous d'elle : « Ne t'afflige point ! Ton Seigneur a fait jaillir un ruisseau à tes pieds. Secoue vers toi le tronc du palmier, il en tombera sur toi des dattes mûres et succulentes. Mange, bois et réjouis-toi ! S'il t'arrive de voir quelqu'un, dis-lui : “ J'ai fait vœu d'un jeûne au Tout-Miséricordieux. Je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain.” ». Puis elle revint auprès des siens avec l'enfant dans ses bras. »
— Sourate 19, 22-27
Aimez-vous !
« Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » (Jean 13,34)